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À l’occasion de la réouverture de la Maison de Tante Léonie le mercredi 19 mai, toute la salle "musée" a été refaite, avec le soutien de la DRAC Centre Val de Loire, pour présenter à la fois une introduction à la visite et un premier aperçu de nos collections.
 
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AfficheConcours2021 

 

Cinquante-cinq textes ont été reçus dans le cadre du troisième concours de pastiches proustiens organisé par la Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray.

Merci à tous les participants !

Les résultats seront annoncés le 15 mai 2021.

HarrisonBeachTides

La Société des Amis de Marcel Proust organise une souscription pour acquérir un tableau de Thomas Alexander Harrison intitulé Beach Tides et réalisé vers 1895, au moment donc où Marcel Proust et Reynaldo Hahn visitaient l’atelier du peintre, à Beg-Meil.

Cette œuvre est destinée à enrichir les collections de la Maison de Tante Léonie – Musée Marcel Proust, collections qui contiennent déjà des œuvres d’artistes avec lesquels l’écrivain était ami (Paul-César Helleu, Madeleine Lemaire, Paul Baignères).

Comme l'indique Jean-Yves Tadié : « Harrison a été l’inspirateur de Proust, le modèle d’Elstir. Cette marine, genre favori du peintre, d’ailleurs peu présent dans les musées français, représentant une baie de Bretagne à marée basse, est d’une haute qualité et rappellera à tous à la fois la vie et l’œuvre celui pour qui la peinture a tant compté ».

Cette acquisition bénéficie du soutien du Fonds du patrimoine (Ministère de la Culture), la souscription ayant pour objet de couvrir tout ou partie du solde restant à la charge de l’association. Chaque don fera l’objet d’un reçu permettant une déduction fiscale, et des petites contreparties sont également prévues. 

Tous les renseignements sont rassemblés sur ce site. L'association étant reconnue d'utilité publique, les dons sont déductibles de l'impôt sur le revenu, à hauteur de 66%.

Le tableau sera dévoilé le 10 juillet, à Illiers-Combray, jour du 150e anniversaire de la naissance de Marcel Proust.

Merci à tous ceux qui pourront nous soutenir ou faire connaître cette opération exceptionnelle.

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Qui était Thomas Alexander Harrison (1853-1930) ?

Peintre américain né à Philadelphie en 1853, expatrié en France à partir de 1879, Alexander Harrison fréquenta brièvement l’École des Beaux-Arts de Pennsylvanie avant d’accepter une mission d’arpenteur des côtes des États-Unis pour le compte du gouvernement, ce qui éveille son intérêt pour les paysages marins qui le rendront célèbre. Élève de Gérôme et de Bastien-Lepage à Paris, il fit de fréquents séjours en Bretagne à la fin du XIXe siècle. Quelques uns de ses tableaux sont exposés dans des musées français – dont « La Solitude » au musée d’Orsay.

Quel est son lien avec Proust ?

En septembre 1895, Proust et Reynaldo Hahn font la connaissance d’Alexander Harrison à Beg- Meil où il réside alors. Il leur fait découvrir Penmarch et la Pointe du Raz. Après avoir pris les traits de l’écrivain C. dans Jean Santeuil, Harrison sera le premier modèle du peintre Elstir, rien n’expliquant autrement l’apparition, entre parenthèses, de son nom dans une lettre d’août 1903 à Georges de Lauris et dans le Carnet de 1908, que suivra la remarque du peintre fictif à propos de son tableau « le port de Carquethuit » dans la Recherche : « Carquethuit, c’est tout autre chose, avec ses roches sur une plage basse. Je ne connais rien en France d’analogue, cela me rappelle plutôt certains aspects de la Floride. » Proust, Reynaldo Hahn et sa cousine Marie Nordlinger rendront visite à Alexander Harrison dans son atelier parisien rue Campagne Première en juillet 1897.

Pourquoi ce tableau ?

Intitulé « Beach Tides » (Marées de plage), ce paysage marin a été peint par Alexander Harrison en Bretagne au moment où Proust, qui rédigeait alors Jean Santeuil, s’y trouvait. Il est possible que l’écrivain l’ait vu tel quel dans l’atelier du peintre puisqu’ il est à vendre dans son cadre d’origine. Techniquement, c’est un parfait exemple du mouvement tonaliste, dont le frère d’Alexander, Lowell Birge, était le chef de file aux États-Unis, et auquel a appartenu un temps Whistler, son contemporain. Ce tableau correspond aux descriptions par Proust d’une des « manières » d’Elstir, lorsque le narrateur lui rend visite à Balbec dans À l’ombre des jeunes filles en fleurs.

Quelle est sa place dans le musée de la maison de tante Léonie ?

Impatient de voir publié, fin 1895, Les Plaisirs et les jours, illustré par Madeleine Lemaire — dont la Société des amis de Marcel Proust possède deux dessins — Proust se lance dans l’écriture du roman où apparaissent les noms d’Illiers et de Beg-Meil. Il fera glisser plus tard ses souvenirs de la Bretagne à la Normandie en inventant Balbec, l’autre « côté » de Combray. Avec l’acquisition de ce tableau, seraient représentées à Illiers les deux œuvres de Proust précédant et annonçant À la recherche du temps perdu, Combray et Balbec seraient réunis.

Tuesday, 08 December 2020 07:18

Lancement d'un concours de design

La Société des Amis de Marcel Proust et des Amis de Combray organise un concours de design pour remplacer son logo actuel et revoir la maquette du Bulletin.

Ce concours est ouvert à tous, amateurs, professionnels, personnes morales. Dans un premier temps, les candidats sont invités à s'inscrire avant le 17 janvier. Toutes les informations relatives à ce concours ont été publiées sur un site Internet dédié : http://concours.amisdeproust.fr/ (english version : http://concours.amisdeproust.fr/en/)

Jean-Marc Quaranta

CIELAM – InCIAM (Université d’Aix-Marseille) – ITEM (CNRS-ENS Ulm)

 

Soutiendra à l’université de Toulouse Jean-Jaurès

Le lundi 16 novembre à 14 heures

Une habilitation à diriger des recherches en lettres

(pratique et théorie de la création littéraire)

Garante : Isabelle Serça, professeure des universités

 

Titre général des travaux : « Des manuscrits de l'écrivain à la formation à l’écriture : une biographie de Marcel Proust en ses brouillons et ses amours comme théorie et pratique de la recherche en création littéraire »

 

Documents de synthèse : « Venir à l’écriture : du désir d’écrire à une pratique de l’écriture de création appliquée à un travail de recherche en génétique textuelle »

Ce texte propose un retour sur un parcours de chercheur qui conduit de l’étude des brouillons de Marcel Proust à une pratique de la critique littéraire comme littérature de terrain, où se mêlent recherche génétique, écriture de la biographie et création littéraire.

 

Ouvrage inédit : « Un Amour de Proust : Alfred Agostinelli et À la recherche du temps perdu » 

Cet ouvrage retrace la biographie d’Alfred Agostinelli, chauffeur et secrétaire de Marcel Proust, et principal modèle du personnage d’Albertine.

Revenant sur cette figure controversée de la biographie proustienne, ce texte dégage une image plus intime du personnage. Par la recherche dans les archives, l’analyse de la correspondance et des brouillons des années 1913 et 1914, il éclaire le rôle de ce jeune homme auprès de Proust et dans la genèse de son œuvre.

Transgressant l’interdiction, posée dans les brouillons du Contre Sainte-Beuve, de confondre l’homme et l’œuvre, il évalue l’apport à la compréhension de l’œuvre et des processus de création, non seulement de la biographie de l’auteur mais de celle de ses proches, aussi minuscules soient-ils.

Jury :

Monsieur Michel Bertrand, Professeur des Universités, Université d’Aix-Marseille

Madame Violaine Houdard-Mérot, Professeure des Universités émérite, Université de Cergy-Pontoise

Madame Isabelle Serça Professeure des Universités, Université Toulouse Jean-Jaurès, garante

Monsieur Jean-Yves Tadié, Professeur des Universités émérite, Sorbonne Université

Monsieur Dominique Viart, Professeur des Universités, Université de Paris X Nanterre

 

La soutenance, à distance en raison de la gestion de la situation sanitaire, est publique, les personnes qui le souhaitent pourront la suivre en utilisant le lien suivant

https://prismes.univ-toulouse.fr/player.php?code=lb3m8UJC&width=100%&height=100%

NB : au moment de la délibération, il y aura une pause dans la rediffusion. Il faudra rafraîchir le lien Prismes afin de retrouver la connexion.

Saturday, 07 November 2020 13:46

Visite virtuelle de la Maison de Tante Léonie

La compagnie Le son des images (Alain Bujak, Claude Pavelek) a tourné cet été un petit film présentant poétiquement la Maison de Tante Léonie. Mis en ligne sur le site des deux artistes, il vous est également proposé ci-dessous. Bon visionnage !

 

 

 

La Bibliothèque Nationale de France lance une souscription, ouverte jusqu'au 31 décembre 2020, pour l'acquisition d'un exemplaire de l’édition originale du Côté de chez Swann, dédicacé en 1915 à Marie Scheikévitch...

Plus d'informations sur ce site.

EVENEMENT COMPLET - RESERVATIONS CLOSES

 

Le lundi 7 septembre à 16h30, les adhérents de la Société des Amis de Marcel Proust sont invités à une visite privée de l'exposition que le Musée d'Orsay consacre à James Tissot, jusqu'au 13 septembre.

Cette visite sera guidée par M. Cyrille Sciama, directeur général du musée de Giverny, co-commissaire de l'exposition et auteur des pages que le catalogue consacre au rapprochement entre le peintre et l'écrivain.

Elle est organisée lors d'un jour de fermeture du musée au public, afin de garantir les meilleures conditions de visite.

Elle est gratuite, les réservations se faisant par courriel à l'adresse This email address is being protected from spambots. You need JavaScript enabled to view it.

Le nombre de places est limité à 24.

La Société des Amis de Marcel Proust propose à ses adhérents une visite de l'exposition "Turner, peintures et aquarelles - Collections de la TATE", commentée par Pierre Curie, commissaire de l'exposition et conservateur du musée Jacquemart-André à Paris, 158 boulevard Haussmann, le jeudi 10 septembre à 9 heures.

Le prix de la visite est de 15€ par personne. La visite est limitée à 20 personnes.

Les visites guidées sont actuellement interdites le week-end au musée Jacquemart-André, et ont lieu en début de matinée les jours de semaine, c'est pourquoi la date du 10 septembre à 9h a été choisie.

L'exposition évoque fréquemment John Ruskin et présente l'aquarelle "Le Port de Scarborough" qui aurait inspiré Proust pour décrire "Le Port de Carquethuit" d'Elstir.

Extrait du site Internet du musée :

"En 2020, le musée Jacquemart-André présente une rétrospective de Joseph Mallord William Turner (1775-1851). Incontestablement le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise, il en exploita les effets de lumière et de transparence sur les paysages anglais ou les lagunes vénitiennes. 
Cette exposition révèle le rôle qu’ont joué les aquarelles dans la vie et l’art de Turner, des oeuvres de jeunesse qu’il envoya à la Royal Academy aux fascinantes expérimentations lumineuses et colorées de sa maturité. Pour un public moderne, ces dernières comptent parmi ses oeuvres les plus radicales et accomplies. 

Grâce aux prêts exceptionnels de la Tate Britain de Londres, qui abrite la plus grande collection de Turner au monde, le musée Jacquemart-André accueille une exposition de 60 aquarelles et quelque 10 peintures à l’huile, dont certaines n’ont jamais été présentées en France.

Outre ses oeuvres achevées destinées à la vente, Turner conservait pour lui-même un fonds considérable d’oeuvres, laissé à sa mort dans sa maison et dans son atelier. Avec leur caractère propre, ces esquisses, plus expressives et expérimentales, sont certainement plus proches de sa vraie nature que celles peintes pour le public. Au total, après la mort de l’artiste, la nation britannique en 1856 reçoit un legs immense comprenant une centaine de peintures à l’huile, des études inachevées et des ébauches, ainsi que des milliers d’oeuvres sur papier : aquarelles, dessins et carnets de croquis.

L’écrivain John Ruskin, l’un des premiers à avoir étudié l’ensemble de ce legs, observa que Turner avait réalisé la plupart de ces oeuvres « pour son propre plaisir ». Aujourd’hui conservé à la Tate Britain, ce fonds révèle toute la modernité de ce grand peintre romantique. L’exposition dévoile une partie de ce fonds intime qui offre des points de vue uniques sur l’esprit, l’imagination et la pratique privée de Turner.

Cette monographie évoque le jeune Turner, issu d’un milieu modeste. D’abord autodidacte, il travaille chez un architecte, prend des cours de perspective et de topographie, puis entre à l’école de la Royal Academy à l’âge de quatorze ans. Insatiable voyageur, il s'affranchit progressivement des conventions du genre pictural et met au point sa propre technique.

Un parcours chronologique permet de suivre pas à pas son évolution artistique : de ses oeuvres de jeunesse d’un certain réalisme topographique aux oeuvres de sa maturité, plus radicales et accomplies, fascinantes expérimentations lumineuses et colorées. Associées ici à quelques aquarelles achevées et peintures à l’huile pour illustrer leur influence sur la production publique de Turner, ces oeuvres très personnelles demeurent aussi fraîches et spontanées que lorsqu’elles sont nées sur le papier.

Avec le soutien du Fonds du patrimoine, la Société des Amis de Marcel Proust a préempté, pour les collections de la Maison de Tante Léonie, qui dispose du label "Musée de France", cette photographie de Reynaldo Hahn dédicacée à Marcel Proust, mise en vente le 30 juin par Sothebys. Le lot s'accompagne d'une lettre autographe de Reynaldo Hahn.

 

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