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décrire les choses que j'aime » . Ses dessins se sont également comme lors d'un voyage en Suisse en 1866, où il avait profité de
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révélés utiles pour illustrer ses livres les plus importants et les la compagnie d'amis à Neuchâtel et à Giessbach, sur le lac de
plus influents, Modern Painters (1843-60), The Seven Lamps of Brienz. En juin 1881, après une période de perturbation mentale
Architecture (1849) et The Stones of Venice (1851-53). La poursuite pour Ruskin, Joan Agnew (devenue plus tard Joan Severn), sa
d'intérêts à long terme dans les sciences naturelles, en particulier cousine et seule proche parente, lui avait cependant organisé des
la botanique, lui a donné l’occasion de réaliser de nombreux vacances à Seascale, sur la côte du comté de Cumbria, à quelque
autres dessins, qui ont également été utilisés dans le cadre de 65 kilomètres à l'ouest de Brantwood – où se situait la modeste
conférences et d'autres enseignements à Londres et à Oxford, où maison de Ruskin surplombant le lac de Coniston, au centre de la
il a été Slade Professor of Fine Art à partir de 1870. région des lacs dans le nord-ouest de l'Angleterre. Cette partie de
la côte est connue pour ses couchers de soleil spectaculaires, mais
Après son retour en Angleterre en juin 1877, rentrant de sa l'endroit lui-même était décevant, Ruskin écrivant à un ami à son
dernière visite importante à Venise, Ruskin a beaucoup moins retour que Seascale n'était rien de plus qu' « une gare sur une
dessiné, car au cours des vingt dernières années de sa vie, il plage, avec trois pensions attenantes et sept magasins en
souffrit de plus en plus d’une forme de dépression physique et enfilade » . En septembre 1886, après un nouvel épisode de
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mentale. Il eut en outre à subir, à cette période, une action en maladie, un autre séjour au bord de la mer eut lieu, cette fois à
justice intentée contre lui par le peintre James McNeill Whistler, Heysham, un village de pêcheurs près de Lancaster. Il fut tout
qui l'accusait de diffamation pour des remarques faites dans le aussi infructueux. Un passage du journal de Ruskin écrit à
pamphlet Fors Clavigera, à propos de peintures exposées à la Seascale contient des notes sur la botanique, mais aucune de ces
Grosvenor Gallery. Ruskin, dans ce texte, accusait l'artiste de deux excursions n'a donné lieu à un dessin connu.
« jeter un pot de peinture à la face du public ». Il n’assista pas au
procès pour des raisons de santé, et fut reconnu coupable, mais il Outre la continuation de Fors Clavigera (par intermittence après
remporta une victoire morale en obtenant des dommages et 1878, jusqu'en 1884), les principaux textes écrits par Ruskin à la fin
intérêts d'un seul farthing (la plus petite pièce de monnaie), sans de sa vie comprennent Deucalion (1879, sur la géologie), Proserpina
autres frais. Ce fut un moment important dans le développement (1875-86, sur la botanique) et son autobiographie Praeterita,
de ce que l'on a appelé « l'art pour l'art ». commencée en 1885. La Bible d'Amiens, qui s'est avérée si précieuse
pour Proust, a été publiée en plusieurs parties entre 1880 et 1884.
Le concept de vacances dans le seul but de se divertir et de se En 1880 (Abbeville, Chartres et Rouen) et 1882, Ruskin visita la
détendre était étranger à Ruskin, bien qu'il y ait eu des exceptions,

14 Lettre à John James Ruskin, 2 juin 1852 ; John Lewis Bradley (ed.),
Ruskin’s Letters from Venice 1851-1852, Yale University Press, 1955, p.293. 15 Lettre à John Simon, 20 juillet1881 ; citée dans Tim Hilton, John Ruskin:
The Later Years, Yale University Press 2000, p.425
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