Warning: Creating default object from empty value in /home/ungerfrlxs/www/amisdeproust/components/com_k2/views/itemlist/view.html.php on line 743
Filtrer les éléments par date : dimanche, 16 mars 2025
Afin de célébrer le goût de Marcel Proust pour le pastiche littéraire, la Société des Amis de Marcel Proust organise un concours de pastiches proustiens. L’écrivain se prit souvent à ce jeu*, et notamment en 1908-1909, dans une série d’articles évoquant un même fait-divers, L’Affaire Lemoine. Ces pastiches furent réunis, en 1919 dans un volume intitulé Pastiches et Mélanges. Le Temps retrouvé, dernier volume de A la recherche du temps perdu, contient également un célèbre pastiche du Journal des frères Goncourt. Le style de Proust a lui-même été souvent pastiché, notamment par André Maurois (Le côté de Chelsea) ou Jean-Louis Curtis (La Chine m’inquiète ; La France m’épuise).
* Voici ce que Proust écrit dans Contre Sainte-Beuve pour expliquer son goût du pastiche : « Dès que je lisais un auteur, je distinguais bien vite sous les paroles l’air de la chanson qui en chaque auteur est différent de ce qu’il est chez tous les autres et, tout en lisant, sans m’en rendre compte, je le chantonnais, je pressais les mots ou les ralentissais ou les interrompais tout à fait, comme on fait quand on chante où on attend souvent longtemps, selon la mesure de l’air, avant de dire la fin d’un mot. Je savais bien que si, n’ayant jamais pu travailler, je ne savais pas écrire, j’avais cette oreille plus fine et plus juste que bien d’autres, ce qui m’a permis de faire des pastiches, car chez les écrivains, quand on tient l’air, les paroles viennent bien vite ».
Le concours est ouvert dans deux catégories.
- Une catégorie générale ;
- Une catégorie ouverte à tous les participants de moins de 25 ans.
Les textes doivent être adressés au plus tard le 25 mai 2025.
Pour plus de renseignements : https://amisdeproust.fr/fr/concours/concourspastiches2024
La Société des Amis de Marcel Proust lance une campagne de souscription pour la restauration de la tombe d'Alfred Agostinelli, personnage clé dans la vie et l'œuvre de Marcel Proust.
https://souscription.amisdeproust.fr/fr/
Alfred Agostinelli, né à Monaco le 11 octobre 1888, est bien connu des proustiens comme étant à la fois le chauffeur et le secrétaire particulier de l'écrivain. Il a notamment collé des paperolles sur les épreuves de Du côté de chez Swann et dactylographié Le Côté de Guermantes I. Mais surtout, il est le principal modèle du personnage d'Albertine dans À la recherche du temps perdu. Son départ de chez Proust a inspiré La Prisonnière, et sa mort tragique dans un accident d’avion en mai 1914 a donné naissance à Albertine disparue .
Alfred Agostinelli repose à Nice, auprès de sa mère, de sa compagne Anna Square, et de son demi-frère, Étienne Vittore.
Cependant, depuis plusieurs décennies, sa tombe est dans un état d'abandon total. Il ne reste aujourd'hui presque rien de la sépulture d'origine, bien que certains éléments de la chapelle aient pu être conservés. Depuis 1971, la mairie de Nice, ne trouvant aucun descendant du père d'Alfred, concessionnaire de la tombe, a envisagé de détruire cette sépulture en ruine et de transférer les restes dans l'ossuaire.
C'est grâce à l'écrivain et chercheur Jean-Marc Quaranta, dans le cadre de son enquête pour son livre Un Amour de Proust, que l'importance historique de cette tombe a été mise en lumière. Il a obtenu un délai pour retrouver des descendants. Ces derniers, bien qu'ignorant tout de leurs liens avec Alfred Agostinelli et Marcel Proust, ont donné leur accord pour la restauration, mais sans pouvoir en assumer les frais, les liens familiaux ayant été rompus depuis 1920.
Face à cette situation, la Société des Amis de Marcel Proust a décidé d'agir pour préserver ce patrimoine unique et rendre hommage à cet ami cher à Proust, dont l'écrivain disait qu'il était, avec son père et sa mère, "l’être qu’il avait le plus aimé".
Pour participer à cette rénovation : https://souscription.amisdeproust.fr/fr/
La Société des Amis de Marcel Proust étant reconnue d'utilité publique, les dons reçus sont déductibles de l'impôt sur le revenu, à hauteur de 66%.
Merci !